Cette maladie entraîne une disparition du cartilage articulaire. Il y a manifestement une prédisposition familiale à cette atteinte bien que d’autres facteurs tels que : surpoids, traumatismes et microtraumatismes dépôts de calcium ou d’acide urique ( goutte), maladies inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde …) puissent également être impliqués.
http://www.ameli-sante.fr/arthrose-de-la-hanche/definition-arthrose-de-la-hanche.html
Quoi qu’il en soit lorsque la destruction articulaire est trop importante, les douleurs deviennent invalidantes.
Il faut alors recourir à la mise en place d’une prothèse de la hanche.
Cette prothèse consiste à remplacer la tête du fémur usée et en regard le cotyle abimé.
Un peu plus de 138 000 arthroplasties de hanche ont été réalisées en 2005, en France, dont 120 000 arthroplasties de première intention et 18 000 de reprise. Parmi les 120 000 actes de première intention, 97 400 ont été réalisés avec des PTH, et 22 600 avec des prothèses fémorales (dans les fractures du col)
La durée de vie moyenne d’une prothèse de la hanche est de 15 à 20 ans. L’utilisation du couple de frottement céramique/céramique permet en théorie de prolonger ce délai même si pour l’instant le recul statistique n’est pas encore suffisant.
L’autre intérêt de ce couple de frottement est l’utilisation d’une tête de grand diamètre ce qui diminue le risque de luxation.
La pièce fémorale et le cotyle peuvent être cimentés ou sans ciment, lorsque le mode de fixation diffère on parle de prothèse hybride.